lundi 4 août 2008

Cantal sourire.

Redécouvertes ces jours-ci de certains sentiers du Cantal, que j'ai foulés il y a longtemps mais peut-être sans en ressentir pleinement le charme. Syndrome estival certes (c'est pour moi la saison des résolutions...) qui me replonge chaque été sur la route des fours à pain, des ombres bienvenues, des valses hésitations du Puy Griou qui joue à cache-cache avec les fougères desséchées par la canicule frappant les tempes. C'est le temps des lacets semi-montagneux, des chiens de ferme stupides, des anciennes fermes retapées et qui se dévoilent au sortir d'un lacet herbu, celui des échappées belles et des paroles entrecoupées, de la découverte de la Porte du Lion, édifice rocheux aux reliefs très... féminins des hauteurs de Thiézac. C'est le temps aussi des découvertes, notamment de cette zone sud du Cantal écartelée entre le Lot et l'Aveyron, au sud de la Chataigneraie, une zone de forêts et d'eau à quelques encablures de Conques et du charmant village de Vinzelle. Fouler ces sentiers comme pour la première fois, envisager avec virginité ces paysages tant de fois reconstruits alors que j'étais loin d'eux, parcourir avec un oeil neuf ces petits chemins et boire à l'eau de leurs sources. Respirer, souffler, envisager.

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